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Les banques investissent massivement dans la fabrication d'armes controversées
 

Cinq grands groupes bancaires européens actifs en Belgique ont investi plus de 1,5 milliard de dollars dans quatre secteurs très controversés de l'industrie de l'armement : les mines antipersonnel, les bombes à fragmentation, les armes nucléaires, et les armes à uranium appauvri.
Ces informations fracassantes ont été révélées en avril 2004 par une série d'associations pacifistes flamandes (Netwerk Vlaanderen, Forum voor Vredesactie, Voor Moeder Aarde et Vrede) dans un rapport passant en revue les investissements d'AXA, de DEXIA, de FORTIS, d'ING et de la KBC dans le capital d'une série de onze sociétés actives sur le marché de l'armement.
Document consultable en néerlandais>
 

Les bombes à fragmentations, les nouvelles mines qui tuent
Une bombe à fragmentation, ou plus exactement "bombe à sous-munitions", contient des centaines de petits engins explosifs libérés avant l'impact au sol de la "bombe mère". Ces "sous-munitions" sont dispersées sur une surface allant de un à six hectares. Au moins 5% de ces bombes n'explosent pas au moment de l'impact, devenant de fait des mines antipersonnel puisqu'elles restent dangereuses pour toutes les personnes qui les trouvent sur leur chemin, y compris les civils.

Les mines antipersonnel : un danger permanent
La mine antipersonnel est une arme conçue pour "exploser du fait de la présence, de la proximité ou du contact d'une personne et destinée à mettre hors de combat, tuer ou blesser, mutiler une à plusieurs personnes". Elle vise à réduire le personnel de la partie ennemie, d'où son nom.
Il subsisterait encore aujourd'hui quelque 110 millions de mines antipersonnel réparties dans 70 pays dont l'Afghanistan, la Tchétchénie, l'Angola, le Cambodge, la Croatie, la Bosnie, etc...
Il existe plus de 360 modèles de mines antipersonnel terrestres. La plupart d'entre elles sont fabriquées en matière plastique, ce qui les rend indétectables aux détecteurs classiques. On peut trouver des mines antipersonnel à partir de 3 euros pièce.
 

Les armes à uranium appauvri, quid des risques humains et environnementaux ?
L'uranium appauvri, issu des déchets des centrales nucléaires, est utilisé pour la fabrication de munitions conçues de façon à percer le blindage d'un char ou dans la fabrication du blindage des chars d'assaut. Les munitions contenant de l'uranium appauvri ont été utilisées pour la première fois massivement par l'armée américaine lors de la première guerre du Golfe. L'uranium appauvri a également été utilisé dans les conflits des Balkans et du Kosovo.
Son utilisation a suscité des protestations de la part de ceux qui considèrent que les résidus d'uranium appauvri peuvent avoir des effets néfastes sur les êtres humains et polluer l'environnement.
 

Les bombes nucléaires : Hiroshima, c'était hier
Utilisée pour la première fois en 1945 par l'armée américaine contre la ville japonaise d'Hiroshima, ce type de bombe repose sur la fission de noyaux d'uranium. On utilise pour cela de l'uranium 235 qui a la particularité d'être fissile, c'est-à-dire que les noyaux de ce matériau sont susceptibles de se scinder sous l'effet d'un bombardement de neutrons en produisant de nouveaux neutrons qui iront à leur tour provoquer la fission d'autres noyaux. Ce phénomène, appelé "réaction en chaîne", entraîne un considérable dégagement d'énergie, la réaction en chaîne se poursuivant inexorablement, de façon exponentielle, en quelques fractions de seconde.
 
 

Montants des investissements en millions de dollars US, effectués par AXA, DEXIA, FORTIS, ING, et KBC dans des entreprises produisant entre autres

Les bombes à fragmentation
AXA     DEXIA     FORTIS     ING     KBC
471       9,6            22,3           88         10,5

Les mines antipersonnel et les mines anti chars
AXA     DEXIA     FORTIS     ING     KBC
149        0,09         1,9              9          0,6
 

Les armes à uranium appauvri
AXA     DEXIA     FORTIS     ING     KBC
380,8     10            7,5              201      30
 

Les bombes nucléaires
AXA     DEXIA     FORTIS     ING     KBC
701        19             53              201      44

Source : Libertés ! N° 405, juin 2004. Le mensuel d'Amnesty International

Suggestion du C.A.R.L. :
Imaginez que 20% des clients qui ont un compte bancaire dans chaque banque impliquée dans ces financements odieux, clôturent leurs comptes dans ces banques, je pense que les banquiers auraient des sueurs froides...
Si seulement vous osiez le faire (20% des gens) vous pourriez mettre à genoux ces vautours sans scrupules de la finance,
en êtes-vous CONSCIENTS ? Il suffit d'atteindre une masse critique de gens qui deviennent de plus en plus éveillés, de plus en plus conscient.
Prennez l'annuaire téléphonique Les Pages d'Or, ouvrez le à l'index, cherchez le mot : Banques, allez au numéro de rubrique : il y a l'embarras du choix ! Mais soyez vigilants, car il y a en ce moment des fusions bancaires, posez les bonnes questions, à savoir : qui est derrière qui ?
Saviez-vous qu'il existe en Belgique plusieurs banques d'éthique, c'est une toute petite minorité face aux requins de la finance, mais c'est un exemple à suivre, il faut encourager et supporter ce genre d'initiative, voici leurs noms :

Banque TRIODOS, Rue Haute, 139 / 3, 1000 Bruxelles
Tél : 02/548 28 28  Fax : 02/548 28 29
E-mail : info@triodos.be
Website : www.triodos.be

Voici une autre banque d'investissements : CREDAL, l'argent solidaire.
INVESTISSEZ dans vos VALEURS.

Pour soutenir des projets SOLIDAIRES qui suscitent votre enthousiasme.

Pour financer des organisations et des indépendants qui n'ont pas accès aux
crédits bancaires.

Pour construire une société plus HUMAINE.

Crédal, inventée pour défendre vos valeurs :
Crédal est une coopérative de crédit alternatif.
Ses fondateurs, des épargnants engagés, visaient un triple objectif :
- soutenir des projets sociaux et des indépendants qui n'ont pas accès au crédit bancaire;

- proposer des placements solidaires;

- garantir à l'épargnant la transparence de ses placements.

Crédal, une alternative aux banques :
Lorsque l'on dit "banque", on pense immédiatement "contraintes de rentabilité".

Crédal, en tant qu'organisation à finalité sociale, ne fonctionne pas comme une banque "classique" :

- sa méthode d'analyse, originale et efficace, aborde les projets sous l'angle tant social que financier;

- sa finalité sociale lui permet de comprendre les spécificités du secteur.

Crédal 100% solidaire :
Crédal finance des associations et des entreprises actrices de solidarité. Leur finalité doit être sociale et non lucrative.

Crédal accorde aussi des micro-crédits à des particuliers exclus du crédit bancaire qui souhaitent démarrer une activité indépendante. L'action de Crédal, fait grandir les projets et les rend autonomes.

Crédal, un placement stable :
Depuis sa création, Crédal a un taux de remboursement exceptionnel et alimente un fonds de garantie utilisé en cas de non-remboursement.

Les coopérateurs qui le souhaitent peuvent souscrire des parts "investisseurs" recevant la couverture de l'inflation.

Ces coopérateurs voient donc leur pouvoir d'achat maintenu lorsqu'ils récupèrent leur placement.

Les coopérateurs "bâtisseurs" quant à eux récupèrent leurs parts à leur valeur nominale.

Depuis la création de Crédal en 1985, aucun coopérateur tant "investisseur" que "bâtisseur" n'a perdu le moindre centime.

CREDAL SCRL à finalité sociale - Bureaux et secrétariat :
Place de l'Université, 16,  1348 Louvain-la-Neuve
Tél : 010/48 33 50   fax : 010/48 33 59
E-mail : credal@credal.be
Website : www.credal.be

CREDAL SC, SCRL à finalité sociale :
Rue Traversière, 8,  1210 Bruxelles
Tél : 02/219 78 13

Bien à vous tous et prenez-en bonne note, Emmanuel Xédah

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