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Celui qui vient
A tous les "insoumis" que le souffle de l'Esprit
engendre.
A tous ceux qui refusent le confort de la bonne
conscience.
Lettre ouverte à nos amis et lecteurs :
En ces jours où nous achevons la rédaction de ce douzième ouvrage nous parviennent bien souvent des réflexions du style : "Comment savoir si je peux faire confiance à ce sage, si je peux croire ces conférenciers ou cet écrivain, si je peux m'impliquer dans telle démarche... car... on abuse peut-être de ma bonne foi ?"
C'est ainsi que, remplie de doutes et d'hésitations, une armée d'êtres craintifs attend des jours meilleurs. Elle n'attend pas inactive, certes, car en son sein on se réunit, on critique, on "psychologise". Chacun se penche sur les attitudes des uns, les paroles des autres, pour savoir si un tel est "trop" ou au contraire "pas assez"..., s'il n'a pas fait un faux pas... Chacun selon ses critères de la "spiritualité vraie", bien sûr. Et surtout, surtout on se demande si celui qu'on lit ou qu'on écoute ne fait pas, après tout, partie d'une secte !
Nous y voilà, le grand mot est lancé. Les
médias l'entretiennent si bien que tout le monde ou presque se demande
avec effroi si son voisin de palier n'est pas associé à quelque
mouvement qui pourrait être... qui serait bien... qui ressemble,
si l'on veut bien approfondir... a une secte.
Et un vent de méfiance et de panique commence
à souffler... Alors notre souhait est que "Celui qui vient" aide
chacun non seulement à se poser de vraies questions, mais à
se trouver un régistre de réforme et d'action sans se soucier
des "qu'en dira-t-on".
Vous qui nous lisez, nous écoutez, parfois depuis des années, nous savons les attentes mais aussi les possibilités et la lumière qui sont en vous. Certains parmi vous agissent déjà, à leur façon, là où ils se trouvent. D'autres sont prêts et voudraient aider. Alors ne soyons plus de ceux qui s'économisent, qui protègent leur illusoire confort intérieur avec la crainte "qu'on leur en demande toujours trop". Passons résolument du côté de ceux qui sont prêts à renoncer "sans condition" à une pseudo-quiétude pour que s'instaure enfin la VIE.
Quiconque demeure dans son jardin à réciter de belles phrases est semblable à un arbre fruitier dont personne, jamais, ne goûtera les fruits.
Cette fois encore, nous avons pris le risque que l'on rejette la véracité de notre récit mais, ce risque-là nous est familier car nous l'avons accepté dès notre premier jour d'écriture. Tout comme nous avons aussi pris l'habitude d'être jugés, aimés, condamnés, admirés, rejetés selon les attentes, les déceptions, les critères de chacun. A cela aussi nous sommes accoutumés. La confiance totale que nous avons dans ce que nous vivons et dans ce qui nous est enseigné sur les plans subtils nous a toujours aidés à garder notre route. Ici, pourtant, le risque est autre.
Nous n'ignorons pas que ce que nous rapportons dans certaines
des pages qui suivent sera porté à la connaissance de ceux
qui y sont évoqués. Les êtres qui participent aux réunions
que nous décrivons dans la dernière partie de cet ouvrage
savent maintenant que nous les avons observés et que certains visages
restent gravés dans nos mémoires.
Alors... il y a plusieurs manières de brider des
écrits et leurs auteurs. Il est des façons subtiles de réduire
à néant ce qu'un écrivain rapporte : on le discrédite
par des faits créés de toutes pièces
(les médias ont un tel impact !), on tente d'affaiblir
sa Maison d'Edition. La rumeur est si facile à faire passer dans
les rangs ! Et puis il y a sans doute une infinité de choses auxquelles
nous ne pensons pas.
Tous ceux qui cherchent la lumière sont plus fragiles
que ceux qui se "mettent à l'ombre", plus fragiles parce que moins
solidaires, parce que plus enclins à écouter ce qui se dit
que prompts à vérifier à la source, parce que connaissant
le but mais y mettant des conditions et des "oui mais".
Nous formulons donc un deuxième souhait :
Puissent les enseignements contenus
dans cet ouvrage réveiller les possibilités latentes endormies
en chacun et faire de vous, comme de nous lorsque nous avons reçu
ces paroles, non pas des lutteurs ou des guerriers mais des éveillés-conscients,
des redécouvreurs, des insoumis par Amour de la Vie, car c'est maintenant
plus que jamais que tout se joue...
Anne et Daniel Meurois-Givaudan