C.A.R.L.

LA REUNIFICATION DE L' ALLEMAGNE ( POUR SA PERTE)

L'URSS et le communisme ayant assumé leur rôle de "bête noire", on pouvait, à présent,se passer d'eux. Sous la pression de l'ennemi russe, on avait contraint les nations occidentales à conclure des pactes, tels que l' ONU et l' OTAN, dont les lois avaient la priorité sur les lois nationales. Ce fut une réussite totale. Le temps était venu maintenant de réunir officiellement les Etats-Unis et l'URSS bien qu'il n'y ait jamais eu de vraie séparation dans les domaines de la production d'armes et du capital. (Est-ce un hasard que les Russes et les Américains, aient le pentagramme (étoile à cinq branches) sur toutes leurs armes, leurs avions et leurs chars et que ce pentagramme soit aussi le symbole de l'Etat (étoile rouge, Pentagone) ? De même, l'oeil qui voit tout des Illuminati se trouve non seulement sur le sceau de l'Etat américain, mais aussi au centre de l'emblème du régime marxiste.) C'était, une fois encore, au Big Brother de mettre en scène la suite des événements puisque son but était d'avoir une armée mondiale contrôlée par l'ONU. L'effondrement du cours du pétrole en 1986 avait fortement secoué l'économie planifiée des Soviétiques. L'activité qui avait amené le plus de devises au Kremlin depuis les années 70 était l'exportation de pétrole à l'Ouest. Les bénéfices se mirent à diminuer précisément lorsque Gorbatchev promit avec ses réformes plus qu'il ne pouvait tenir. Le chaos économique contribua à ce que Moscou laissât tomber les pays satellites de l'Europe de l'Est. Maints Soviétiques misèrent sur l'Allemagne réunifiée qui serait un bon partenaire pour relancer l'économie Soviétique. En novembre 1989, la domination soviétique de la RDA commença à se fissurer. Sous la pression des réfugiés s'enfuyant par la Hongrie et du mouvement de liberté qui soufflait dans les rues de la RDA, la vieille RDA fut balayée en quelques semaines. Tandis qu'on fêtait la fin dramatique de la dictature communiste, les Illuminati craignaient que le peuple ne sorte vainqueur d'une révolution en Europe de l'Est. Ils redoutaient aussi qu'une alternative à la politique économique des Etats-Unis puisse se développer en Allemagne. C'est pourquoi ils firent aussitôt circuler le mot clé quatrième Reich dans les médias anglo-américaines. Les stratèges politiques à Londres et à Washington ne virent que trop clairement les conséquences à long termes de l'unité allemande et donc d'une Allemagne à nouveau forte et éventuellement indépendante. Ils étaient conscients du danger que représentait ce projet d'une Allemagne puissante qui, grâce à la force et à la foi de 85 millions d'hommes, pouvait s'avérer être un succès bien qu'il aille à l'encontre de la volonté des Illuminati. D'autres pays pourraient sortir de leur léthargie et être entraînés sur la même voie. L'été 1990, le gouvernement Thatcher renforça, d'après les rapports de Londres, les activités du service secret britannique en Allemagne et inaugura, à cette fin, une nouvelle section des services secrets. Le gouvernement Bush fit aussi des démarches pour étendre son influence sur la politique allemande. Qu'un pays se développe librement et en tenant compte des intérêts du peuple ne fait pas partie du plan des Illuminati. C'est pourquoi Alfred Herrhausen, porte-parole du comité de direction de la Deutsche Bank et membre des Bilderberger, fut assassiné le 30 novembre 1989 par des tueurs professionnels (et non par la Fraction Armée Rouge). Herrhausen était un important conseiller de Kohl. Juste quelques jours auparavant, il avait donné une interview au Wall Street Journal pour développer ses objectifs sur la RECONSTRUCTION DE L'ALLEMAGNE DE L'EST. D'après lui, elle devait devenir, en une décennie, la nation industrielle la plus avancée de l'Europe. Herrhausen avait pensé aussi proposer un programme pour convertir les dettes du tiers monde. Il s'était opposé clairement au système de l'"ESTABLISHMENT", ce qu'il exprima à la conférence des BILDERBERGER en 1988 ainsi que lors d'une séance de "l'American Chamber of Commerce", également en 1988. Plus tard, ce fut Detlev Rohwedder, chef de la "Treuhand", qui fut tué d'un coup de fusil. Par contre, l'attentat commis contre la personne du ministre de l'intérieur de la RFA, Wolfgang Schäuble, ne fut pas fatal. Tous ces attentats furent en relation avec le programme de reconstruction de l'Allemagne de l'Est.

C'est une mauvaise plaisanterie de présenter le FANTÔME de l'Armée Fraction Rouge comme l'auteur du crime contre Herrhausen. Herrhausen était une des personnalités d'Allemagne les plus menacées, et il avait pris de nombreuses mesures de sécurité en conséquence. Le service de sécurité de la Deutsche Bank s'était chargé de la protection de sa personne, la police sillonnait constamment les alentours de sa résidence et des unités spécialement formées et équipées, issues d'un commando d'intervention mobile de la Hesse (MEK), auraient observé sans arrêt les environs de son domicile. Toujours est-il que les auteurs de l'attentat réussirent à creuser une tranchée dans la rue à Bad Homberg, à y déposer un câble et à refermer le revêtement en asphalte sans que quiconque s'en aperçoive. L'avocat fédéral général VON STAHL exposa devant les députés du Parlement Fédéral Allemand le fait suivant : cet attentat avait été programmé huit jours plus tôt et les assassins avaient déjà installé presque tous les éléments du piège explosif, y compris le câble qu'on identifia, plus tard, et qui était relié à l'explosif. Le jour de l'attentat, les auteurs du crimes installèrent même une barrière optique sur le lieu et placèrent la bombe montée sur une bicyclette de façon à ce que le véhicule de Herrhausen soit obligé de passer tout à côté. Une patrouille de police à pied contrôla, à peine une demi-heure avant l'attentat, l'endroit où tous ces préparatifs eurent lieu. Elle ne se serait aperçue de rien. C'est étrange : non loin de là, le gardien d'une piscine couverte aurait remarqué, environ une demi-heure auparavant, quelques jeunes hommes au comportement suspect. De plus le piège explosif, déclenché par la barrière optique, ne pouvait entrer en action que si le véhicule de Herrhausen passait en premier. Le précédent président de l'office fédéral pour la protection de la constitution, dr RICHARD MEIER, déclarait au Parlement Fédéral allemand une semaine après l'attentat qu'on avait fait retirer le véhicule de tête du convoi de Herrhausen qui comportait normalement trois voitures. (La Fraction Armée Rouge avait-elle téléphoné pour expliquer que le véhicule de tête était génant pour l'attentat ?) Le fait que la bombe avait la forme d'une charge creuse prouve que les auteurs de l'attentat avaient une grande expérience dans la manipulation d'explosifs militaires. L'onde de pression d'une telle bombe ne diffuse pas de tous côtés mais prend la forme d'un faisceau, ce qui fait qu'on peut la diriger sur un but précis. La construction de cette bombe et aussi le fait de connaître les points faibles de cette limousine blindée Mercedes-Benz dont les vitres latérales s'ouvrent, fait connu seulement par quelques spécialistes de sécurité, empêchent, même avec la meilleure volonté du monde, de mettre cet acte criminel sur le compte de terroristes de la Fraction Armée rouge ou de débutants. Les autorités en la matière ne trouvèrent à l'endroit du crime aucune trace valable qui aurait pu renseigner sur les coupables. Juste un papier avec l'étoile à cinq branches, la reproduction de la mitraillette Heckler & Koch avec l'inscription "RAF" et les mots "commando Wolfgang Beer", ce qui, en soi, n'est pas une preuve. Comme dans toutes les actions revendiquées par la Fraction Armée Rouge (RAF) depuis que la prétendue deuxième génération de la RAF avec Christian Klar a été arrêtée et depuis le passage dans la clandestinité d'une partie des terroristes dans la RDA de l'époque à partir de 1984, il n'y eut et il n'y a pas une seule preuve pouvant permettre d'affirmer qu'il existe des personnes qui appartiennent légitimement à une organisation terroriste de gauche RAF. Il n'y a aucune empreinte de doigt, aucune trace de salive sur des mégots, aucun cheveu ou aucun indice permettant de dire que ce sont eux les coupables qui, depuis maintenant neuf ans, lancent des bombes sous le nom de Fraction Armée rouge et qui, récemment, ont même dynamité des prisons. La lettre revendiquant l'attentat contre Herrhausen était si ridicule que le ministre de l'intérieur de ce temps-là SCHÄUBLE souligna qu'elle contrastait, d'une façon grossière, avec la perfection technique et la gravité de l'attentat. Il y a un manque total de preuves et même d'indices renvoyant à une organisation de terroristes de la Fraction Armée rouge, cependant, les services de la sûreté de l'Etat allemand accusent toujours la Fraction Armée rouge d'être les auteurs du crime. Le 01/07/92, les auteurs de la HR et de la WDR (chaînes de télévision allemande) rendirent pour la première fois publics les résultats de leurs recherches dans l'émission Brennpunkt sous le titre "La fin de la légende de la Fraction Armée Rouge". Ils émirent la thèse que la prétendue "troisième génération de la RAF" qui est officiellement l'auteur des crimes terroristes de ces dernières années ne serait qu'une légende sans fondement. Les auteurs Wolfgang Landgraeber, Ekkehard Sieker et Gerhard Wisnewski approffondissent leur thèse dans le livre sur le fantôme de la RAF qui est paru aux éditions Knaur. Leurs arguments principaux sont : 1.contrairement à la première génération de la Fraction Armée rouge (Meinhof, Bader, Ensslin) et la deuxième (Susanne Albrecht, Christian Klar), la prétendue troisième génération ne laisse jamais le moindre "soupçon de trace" sur le lieu du crime. 2.les personnes qui appartiendraient à la troisième génération de la Fraction Armée rouge, comme par exemple Christian Seidler, ont toutes disparu depuis le milieu des années 80 sans laisser de traces et sans jamais redonner signe de vie ; 3.l'hypothèse que des terroristes dirigent à partir de leur prison la Fraction Armée rouge est fortement mise en doute ou même exclue par les spécialistes. Les directives du commando doivent émaner d'ailleurs ; 4.les seuls indices qui ont permis de conclure que les attentats de ces sept dernières années émanaient de la Fraction Armée rouge étaient des lettres revendiquant ces actes qualifiés d'authentiques par les services de sûreté allemands. Mais les méthodes appliquées ne résistent pas à une vérification ; 5.au beau milieu de l'émission, il y eut une interview avec le témoin principal du cas d'Herrhausen, Siegfried Nonne, qui rétracta son témoignage de janvier 1992. Il expliqua que des collaborateurs de l'organe de la protection de la constitution de la Hesse l'avaient menacé de le faire emprisonner ou de le tuer et l'avaient obligé à faire un faux témoignage, c-a-d. à déclarer qu'il avait hébergé les coupables dans son appartement à Bad Homburg et qu'il avait préparé avec eux l'attentat sur la personne d'Alfred Herrhausen. L'équipe de télévision en tira cette conclusion lourde de conséquences : la troisième génération de la Fraction Armée rouge n'est qu'un fantôme maintenu artificiellement en vie dans le but conscient et voulu de tromper le peuple. De plus, l'équipe soupçonna la direction politique de la République fédérale d'Allemagne d'avoir non seulement toléré, mais d'avoir même contribué, à la fin des années 70 et au début des années 80, à ce qu'une grande partie des membres de la Fraction Armée rouge disparaisse dans la RDA de l'époque. En fait, il est vraisemblable que non seulement les services secrets alliés, mais aussi les autorités et services allemands aient su que ces ex-membres de la Fraction Armée rouge étaient passés dans la clandestinité en RDA. On a fait croire au public que ces ex-membres, sans cesse recherchés au moyen d'affiches représentant leurs portraits, auraient été mêlés aux attentats commis dans les années 80. Lors du dernier attentat qu'ils revendiquaient soi-disant, c-a-d. le dynamitage professionnel d'une prison à Weiterstadt, on trouva, comme d'habitude, juste un papier avec leur emblème et le nom du commando ; sinon il n'y avait aucune trace, aucune erreur, aucun témoin.

Le journaliste italien Cipriani eut une interview avec l'ex-colonel de l' US Air Force Fletcher Proutys : celui-ci percevait le motif du meurtre de Herrhausen, dans les onze premières pages d'un discours qu'Herrhausen voulait tenir aux Etats-Unis quatre jours après l'attentat. Herrhausen y dévoilait sa vision d'une nouvelle tournure que pourraient prendre les rapports entre l'Europe de l'Est et de l'Ouest, ce qui aurait pour conséquence de modifier le destin du monde. Le colonel Proutys ajouta dans l'interview qu'Alfred Herrhausen, John F. Kennedy, Aldo Moro, Enrico Mattei et Olof Palme avaient tous été assassinés pour le même motif, aucun d'eux n'aurait accepté que le monde soit contrôlé par le condominium de Yalta. Tous ces attentats sont le fait d'une petite élite qui voyait sa puissance fondée sur l'idée d'une "Pax mondiale" (paix mondiale) menacée.

Remarque sur la situation actuelle : Le flot des demandeurs d'asile arrivant en Allemagne a été programmé intentionnellement et fait partie du grand plan de l'élite qui veut ériger le "Nouvel Ordre mondial". Il sert à attiser la xénophobie dans ce pays, ce qui a occasionné la montée des partis de droite et la multiplication des actes de violence commis par les milieux de droite envers les demandeurs d'asile et les handicapés. Ceux-ci servent à justifier la propagande lancée par l'establishment anglo-américain du quatrième Reich. Depuis la réunification de l'Allemagne et l'éffondrement de l'ordre du monde établi à Versailles et à Yalta qui s'en suivit, la classe politique allemande a refusé de répondre publiquement aux attaques de propagande à visées géopolitiques ("la résurrection du quatrième Reich"). Au contraire : La voie agressive suivie en politique économique par certaines personnes influentes, comme par exemple le président de la Commission trilatérale européenne OTTO GRAF LAMBSDORFF, provoque des effets similaires aux buts que poursuivent les puissances à visées géopolitiques : en voulant éviter toute rupture avec la politique du Fonds Monétaire International qui a échoué et en voulant opprimer les initiatives allemandes. Le fait que Peter Glotz, qui fait partie des dirigeants du SPD (parti social démocrate allemand), se soit élevé avec des propos coléreux contre ceux qui condamnent l'agression de la Grande Serbie en première page du "Frankfurter Allgemeine Zeitung" montre aussi que des tendances géopolitiques sont présentes en Allemagne. Les puissances à visées géopolitiques (l'Angleterre, la France et les Etats-Unis) désirent un autre Proche-Orient, un foyer de crise permanent au sud de l'Europe (la guerre de Yougoslavie) pour empêcher l'édification d'un nouvel ordre eurasien au centre duquel se trouveraient la Russie, la France et l'Allemagne. Si un pays peut influer sur les événements en Europe de l'Est, c'est bien l'Allemagne. LORD CASTLEREAGHS, le manipulateur en chef du Congrès de Vienne, décrit ci-dessous de quelle façon on veut limiter la puissance de l'Allemagne en Europe (en plein accord avec le plan des "Sages de Sion") :

"La puissance de l'Allemagne dans la nouvelle Europe doit être limitée, pour cela il faut exiger des allemands qu'ils soient plus partie prenante dans l'OTAN et dans d'autres organisations internationales mais les Etats-Unis doivent en même temps collaborer étroitement avec la Grande-Bretagne, la France et d'autres pays pour limiter l'influence de l'Allemagne au sein de ces organisations."

Les forces géopolitiques à Londres, à Paris et Washington mettent tout en oeuvre pour frustrer les tentatives lancées par ceux qui ne veulent pas que l'influence de l'Allemagne soit restreinte. Cette politique s'oppose, par exemple, aux efforts allemands proposés pour soutenir le développement à l'Est. La vulnérabilité et la faiblesse du chancelier Helmut Kohl et de son gouvernement ne pouvaient être mieux démontrées à la face du monde que par l'assassinat du Dr Alfred Herrhausen, porte-parole du comité directeur de la Deutsche Bank : dû à des terroristes, il eut lieu, comme par hasard, le même mois où le mur fut abattu, en novembre 1989. Les auteurs et éxécuteurs de cet attentat sont encore libre aujourd'hui, ils ne sont pas connus, donc pas poursuivis et peuvent se promener librement dans le monde entier. Grâce à sa perspicacité, Alfred Herrhausen avait déjà proposé depuis quelque temps une remise de dettes pour les pays en voie de développement, spécialement pour l'année 1987, année du grand krach. Mais lorsqu'il exigea, en plus, un plan de reconstruction économique pour l'Europe de l'Est, ses propositions devinrent inacceptables aux yeux de ses ennemis. Herrhausen parlait d'une banque polonaise de développement établie selon le modèle de la "banque de crédit pour la reconstruction". Le colonel Proutys ne fut pas le seul à remarquer qu'Herrhausen se heurtait aux lois non écrites des puissances monétaires de Londres et de New York. Il n'en fallait pas plus pour que ses ennemis passent à l'action. Alors que le système communiste à l'Est s'effondrait, le chancelier Kohl n'a pas su amorcer un virage global pour une véritable reconstruction économique de l'Est. Cela aurait exigé qu'il rompe avec les cercles monétaires tout-puissants dans son pays ainsi qu'à l'étranger, et cela aurait fait vaciller dans leurs bases les rapports traditionnels de pouvoir existant entre les puissances sorties victorieuses de la guerre. Après le meurtre de Herrhausen, Helmut Kohl, si on en croit le "Spiegel", reconnut qu'il avait perdu un conseiller intime, un bon stratège et que, depuis sa disparition, les esprits mercantiles foisonnaient en Allemagne. Kohl et son gouvernement n'osaient pas exposer en public les dessous de ce crime horrible, ni mettre en branle les forces de police et les autorités chargées de l'enquête judiciaire afin qu'elles se saisissent des meurtriers et instigateurs, pour que leurs mobiles soient élucidés et leur acte expié. On préféra faire croire au public à l'aide, entre autres, de dépositions falsifiées, qu'il s'agissait d'une "troisième génération de la Fraction Armée rouge". Trois ans et demi après l'assassinat de Herrhausen, la lacune laissée par sa disparition apparaît très clairement. Dans le milieu du patronat et des dirigeants de l'économie, des sciences et de la recherches, on voit toujours la nécessité d'un plan de développement LAROUCHE dans le "triangle productif" Paris-Berlin-Vienne qui implique une amélioration importante des infrastructures dans les secteurs de l'énergie, des transports et de l'aménagement des eaux comme moteur de l'essor eurasien. Mais personne n'est prêt à risquer sa vie, après la mort d'Herrhausen, pour mener à bien les changements nécessaires qui vont à l'encontre de l'idéologie prépondérante des puissances monétaires. Après le meurtre d'Herrhausen et de Rohwedder, les courants politiques qui se rattachent à une politique économique radicale selon la pire doctrine de libre-échange ont pris le dessus en Allemagne. Maintenant, après la première vague de grèves au bout de 60 ans dans les nouveaux "Länder", quelques-uns reconnaissent toute l'ampleur des conséquences dévastatrices de cette politique qui vise à ruiner l'économie. Le chiffre officiel des chômeurs va atteindre bientôt quatre millions, dont plus de 400.000 jeunes. Prognos s'attend à ce que le taux du chômage monte à 17% et atteigne donc 7,5 millions de chômeurs. La presse qui, auparavant, avait déjà parlé du danger du quatrième Reich se sert, pour confirmer sa thèse de la flambée du néo-nazisme, des éclats de violence qui visent en particulier les étrangers mais aussi les handicapés et les sans-abri ; 17 personnes en furent les victimes en 1992 (parmi elles sept étrangers). Le gouvernement allemand a essayé de corriger cette image déformée en montrant d'autres aspects de cette réalité. Depuis l'automne 1992, plus de trois millions d'allemands et d'étrangers sont descendus ensemble dans la rue, bougies en mains, pour montrer leur solidarité face à la xénophobie. Qui sont les coupables ? Plus de 70% des accusés ont moins de 20 ans. Ils ont grandi après la réforme de l'éducation de Willy Brandt à l'Ouest, ils ont été élevés par des parents qui avaient été imprégnés, eux-mêmes,de l'enseignement de la "FRANKFURTER SCHULE" (école de Francfort) à travers l'école, la radio ou la télévision. Le plus grand nombre d'actes de violence qualifiés d'extrême droite se produisit en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (plus de 500), "Land" le plus peuplé, suivi du Bade-Wurtemberg ( 250 ) et du Brandebourg ( 229 ). Le bourrage de crâne imposé à la population par cette image déformée en Allemagne et dans d'autres pays dévoile les visées géopolitiques (l'affaiblissement des tentatives de reconstruction à l'Est). Il est aussi le signe d'une grande hypocrisie. A l'appui de documents officiels ainsi que d'interviews avec des dirigeants néo-nazis américains et des membres du Ku Klux Klan, on peut se rendre compte qu'en Allemagne, les actions de racistes zélés et de skinheads américains remontent à bien des années en arrière, jusqu'aux années 1970. Ce qui est le plus choquant, c'est que le NSDAP/AO (parti allemand national-socialiste à l'étranger) en Amérique dirigé par GARY REX LAUCK ait pu déployer visiblement ses activités, jusqu'à aujourd'hui, au-delà de l'océan avec ses camarades allemands, dont MICHAEL KÜHNEN, mort du sida, qui était un proche partisan de Lauck, sans être inquiété par les autorités américaines ou des contrôles à la frontière. Choquants aussi les indices qui sont chaque jour plus nombreux et font conclure à une aide bienveillante d'un service secret qui soutient l'édification d'un mouvement néo-nazi, connu pour sa brutalité, en Allemagne mais aussi aux Etats-Unis. Les opposants à ce mouvement sont les autonomes de l' ANTIFA, mouvement créé par les anciens réseaux de la Stasi qui rassemble soi-disant ceux que le régime nazi a pérsécutés, soit la V V N, association qui fut financée directement par la Stasi et l'ex-RDA, laquelle collabore aujourd'hui avec la BdA (Bund der Antifaschisten - ligue des antifascistes) et se fait passer pour le fer de lance du "combat antifasciste". Ces opposants et le mouvement néo-nazi rassemblent chacun environ 6.000 militants qui sèment la violence. Tous deux sont les instruments d'une stratégie de tension qui vise à miner la paix intérieure et extérieure de l' Allemagne. Ainsi que vous le voyez, les Illuminati ont, de nouveau, selon la méthode de Machiavel qui a fait ses preuves, financé les deux camps, ce qui fait qu'ils les contrôlent. D'un côté se trouve la chaîne du Rite écossais franc-maçonnique ( Ku Klux Klan, B'nai B'rith, Antidefamation League (ADL), NSDAP/AO) qui va jusqu'aux milieux des néo-nazis et des skinheads allemands, de l'autre le réseau de la Stasi contrôlé par le système communiste, réseau qui s'étend jusqu'aux milieux d'extrême-gauche et jusdqu'à l' Antifa. La GESINNUNGSGEMEINSCHAFT DER NEUEN FRONT ( les amis politiques du nouveau front), fondée par Kühnen en 1977, fait partie, avec ses 400 membres, d'un des plus importants groupes d'encadrement étroitement relié au NSDAP/AO. Par ailleurs, une grande partie du matériel de propagande de la FAP (Freie Deutsche Arbeiterpartei - Parti ouvrier libre d' Allemagne) fut livrée par le NSDAP/AO. On en arrive à découvrir d'autres imbrications qui sont des plus intéressantes , par ex. que le chef du groupe des skinhead anglais
"SCREWDRIVER" Ian Stuart, collabora avec les éxtrémistes de droite de la "BRITISH NATIONAL FRONT". Jusqu'en 1985,Ian Stuart fonda le mouvement "BLOOD & HONOUR" (sang et honneur) qui répandit de façon organisée les "pensées du "White Power" (pouvoir des blancs) du Ku Klux Klan. Mais il n'y a pas que des bandes de skinheads qui y sont représentées. Le groupe satanique KISS (Kings in Satan Service - Les rois au service de Satan), qui se déclare ouvertement pour le satanisme et qui écrivait les deux S de Kiss en caractères runiques jusqu'à ce qu'on le lui défendit, est en contact direct avec la "CHURCH OF SATAN" d' Anton La Vey, l'Eglise satanique officielle la plus importante du monde. Cette "Church of satan" a tissé, dans le passé, d'étroites relations avec beaucoup de groupes de rock sataniques anglais et américains. C'est elle, par ex. qui promut le groupe britannique BLACK SABBATH avec le chanteur Ozzy Osbourne. Les ROLLING STONES avaient aussi un lien étroit avec la "Church of Satan". MICHAEL AQUINO, chef néo-nazi et sataniste, est le dirigeant de la secte de Satan "TEMPLE OF SETH", issue de la "Church of Satan". Dans les années 60 et 70, il était officier pour la conduite de guerre psychologique des forces armées des Etats-Unis et, en même temps, auteur, philosophe et historien de la "CHURCH OF SATAN". En 1981, le lieutenant-colonel Aquino, sous le plus grand secret, fit fonction de "CONSEILLER EUROPEEN DANS L' ETAT- MAJOR GENERAL AMERICAIN". Ce même Aquino tint une cérémonie satanique au "château Wewelsburg" en Allemagne, là où le chef des SS Heinrich Himmler avait jadis consacré une pièce aux messes noires (Walhalla). Pour exercer ses fonctions actuelles de sataniste et d'extrémistes de droite au sein des forces armées de Etats-Unis, Aquino dut former un nouveau groupement avec un contrôle plus sévère qui allait plus loin que la "Church of Satan" : le "Temple of Seth". Aquino, mêlé aussi à des abus sexuels et sataniques pratiqués sur des enfants, le néo-nazi GARY REX LAUCK et le prêtre sataniste d'extrême droite ANTON SZANDOR LAVEY sont liés étroitement avec DENNIS MAHON, actuellement "grand dragon des chevaliers du Ku Klux Klan", de même que le défunt MICHAEL KÜHNEN. Par l'intermédiaire d'Aquino, tous sont en relation avec le "TAVISTOCK INSTITUT" de conduite de guerre psychologique, au Sussex, en Angleterre, dont nous avons déjà parlé. MONTAGU NORMAN, dirigeant de la banque centrale britannique de 1920 à 1944, qui favorisa l'ascension d'HJALMAR SCHACHT et donc de Hitler était, à ses dires, le meilleur ami d'Hitler. Norman était, en outre, un mystique sauvage, un théosophe et souffrait très souvent de dépressions psychotiques. Vers la fin de la guerre, il se retira de la Banque d'Angleterre et travailla pour "l'Union mondiale contre les maladies mentales". Il nomma le commandant JOHN RAWLINGS REES président de cette union. Le femme de Norman était une fanatique raciale et faisait partie du "BRITISH HEALTH BOARD" Le commandant Rees, chef du département pour la guerre psychologique dans l'armée britannique, dirigeait le TAVISTOCK INSTITUT en Angleterre. C'est à cause de tels préconiseurs, entre autres, que le cauchemar de la doctrines des races promulguée par les nazis et leur conception du monde ont pu survivre en Occident. Beaucoup de chefs Serbes qui ont ordonnés en Bosnie-Herzégovine les épurations ethniques et les viols collectifs ont une formation psychiatrique qu'ils ont reçue, entre autres, à l' Institut Tavistock en Angleterre.



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Last update 27/01/2000

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