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La guerre météorologique
"Un temps de printemps au milieu de l'hiver, un temps hivernal en plein été. Des pluies diluviennes, des inondations, des tornades. Rien ne nous a été épargné?"
Voici une dépêche d'Associated Press du 23 mars 1983 :
"Les fleuves du Texas et du Mississippi ont quitté leur lit à cause des pluies qui se sont abattues à une densité de 40 cms/m2, ils ont fait plus de 11.000 sans-abri. Les tempêtes qui longeaient les côtes du golfe du Mexique ont fait 34 morts et ont causé des dégâts de plusieurs centaines de millions de dollars."
Le fonds de secours de la Croix-Rouge complète la dépêche :
Nous avons dépensé des millions de dollars pour aider les victimes des ouragans à Hawaï, des inondations dans le Missouri et l'Illinois, des tremblements de terre en Californie et d'autres cataclysmes en Louisiane, au Texas, en Géorgie et en Arkansas."
Ces catastrophes sont-elles toutes dues à des phénomènes naturels ou l'homme a-t-il contribué à les provoquer? Sont-elles peut-être les manifestations d'une guerre météorologique entre les deux grandes puissances?
Il existe des preuves manifestes que les bouleversements climatiques de l'année 1983 sont l'oeuvre des soviétiques qui ont commencé à intervenir dans l'ionosphère en y projetant des ondes stationnaires.
El Nino
Les soviétiques portent également la responsabilité du grand mouvement climatique de 1982/1983 que l'on appelle "El Nino".
El Nino est habituellement un courant chaud qui parcourt le Pacifique. Il apparaît une fois tous les 10 ans, de façon naturelle, et contribue à équilibrer les structures météorologiques en régulant les alizés de l'océan Pacifique. Il arrose certaines parties du Pérou de pluies abondantes et se limite généralement à cette partie des côtes sud-américaines.
Le New York Times du 4 avril 1983 rapporte que El Nino a été beaucoup plus violent cette année :
"Cette fois, c'est toute la partie orientale de l'océan Pacifique
qui est touchée, du Chili jusqu'en Alaska, ainsi que la côte
est des USA."
Le journal souligne que le phénomène s'est déclenché
plus tôt que d'habitude. Il n'est pas apparu à Noël et
il n'a pas été précédé de vents alizés.
Nous avons eu une discussion intense sur le fait qu'il ne s'est pas limité,
comme d'habitude, aux régions tropicales, mais qu'on a pu en mesurer
les retombées jusqu'en Alaska."
Le Dr. Jérôme Namias, de la Scripps Institution pour l'océanographie à la Jolla, Californie, précise que la pression atmosphèrique au-dessus des Iles Aléoutiennes a été si basse qu'il pense que ce phénomène ne se reproduira sans doute pas au cours du siècle prochain. Les trajectoires habituelles des tempêtes se sont déplacées de plusieurs centaines de kms vers le sud.
Le Washington Post du 6 mars 1983 :
"Les météorologues n'ont jamais observé un El Nino aussi violent au cours du siècle passé. Selon les experts, il s'est passé la chose suivante : les alizés de l'Equateur, qui soufflent d'est en ouest, ont buté sur un verrou. Les courants chauds qui se dirigent normalement vers l'Asie sont restés bloqués. Pour des raisons inconnues, les alizés se sont mis à souffler dans la direction opposée, ce qui a provoqué une sécheresse en Australie et des pluies diluviennes au Pérou. Ils ont également provoqué de fortes pluies, des tornades, des coulées de boue dans le sud de la Californie."
Ces déclarations sont de la plus grande importance, car elles
sont les premiers indices de la guerre sournoise initiée par les
soviétiques, à l'aide d'ondes à très basse
fréquence (Extremely Low Frequency, ELF).
El Nino de 1983 est le résultat d'énormes ondes stationnaires
émises par les russes. Leurs propriétés permettent
de verrouiller les mécanismes météorologiques en créant
un bouchon, ce qui empêche les alizés de suivre leur trajectoire
habituelle.
"Nous sommes à l'aube d'un déplacement général du climat mondial qui a généré des conditions extrêmes, comme les inondations tragiques au Pérou, les sécheresses critiques en Australie et en Inde. La trajectoire inhabituelle des Jet Stream (courants fusée de la haute atmosphère), qui soufflent à des latitudes les plus basses jamais enregistrées auparavant par les météorologues, est la cause principale de ces conditions météorologiques tout à fait inhabituelles pour cette saison dans toute l'Amérique", conclut le journal.
Les variations de climat provoquées par El Nino sont "sans précèdent", selon le Dr. Willet, professeur émérite de Météorologie du Massachusetts Institute of Technology.
A. Wagner, météorologue du département d'analyse
des climats du gouvernement à Washington, nous explique :
"Le Jet Stream a changé son cours dans la stratosphère,
il s'est déplacé vers le nord et l'air froid qui vient du
Canada et qui rafraîchit l'été américain est
resté bloqué. Une masse gigantesque d'air chaud est resté
en stagnation au-dessus du continent, elle est à l'origine de la
vague de chaleur et de sécheresse de l'été 1983."
Les effets de ces perturbations climatiques n'ont pas été
les mêmes pour tout le monde : Le New York Times du 1er juin :
"El Nino est à l'origine d'un des hivers les plus cléments
qu'a connu la Russie centrale."
Le National Enquirer du 6 août :
"La Russie a connu cette année un des hivers les plus doux du siècle. La Sibérie; habituellement gelée, a enregistré des températures de 15 à 20 degrés au-dessus des moyennes saisonnières."
Le livre The Cooling, de Lowell Ponte, collaborateur du Pentagone pour les questions stratégiques, paru en 1976, décrit une série de projets soviétiques, visant à changer de façon saisissante le climat à l'intérieur de l'URSS dans le but de créer des conditions plus favorables et d'augmenter la productions agricole.
Le Minneapolis Tribune du 21 août publie une carte géographique de tous les dommages engendrés par El Nino en 1983. Beaucoup de pays dans le monde présentent des dégâts importants, à l'exception notoire de l'URSS, épargnée.
Ce journal rapporte que des météorologues ont constaté que le courant sous-marin de l'Equateur, qui se déplace vers l'ouest sous la surface de l'océan Pacifique, en direction opposée au courant principal, a disparu complètement. "Les courants ont cette année des comportements inhabituels", dit Vicky Thayer, biologiste marin de la Duke University.
Gene Rasmusson, chef du département diagnostic du US-National
Oceanographic and Atmospheric Administration (NOOA), la centrale qui
analyse l'évolution des climats, note que El Nino de 1983, a été
le plus catastrophique et le plus long jamais enregistré. Rasmusson
explique :
"Il n'y a aucun doute que le phénomène entrera dans l'histoire
comme un des épisodes les plus marquants de notre époque."
United Press International (UPI) publie l'article suivant le 21 août 1983 :
"Les pluies ont dépassé la moyenne annuelle de plus de 400%. Le printemps de cette année est un des plus humides qu'ait connu l'hémisphère nord. Les inondations ont recouvert tout le territoire, à l'exception de l'Arizona. Les pluies qui se sont abattues sur le Pérou, l'Equateur et la Bolivie, ont atteint des records. Les pays situés de l'autre côté du Pacifique, l'Australie, les Philippines, l'Indonésie, même l'Afrique du Sud, le Ceylan et le sud de l'Inde ont connu des sécheresses inhabituelles. Le climat anormal du Pacifique sud a causé d'énormes dégâts dans l'hémisphère nord. El Nino de 1983 a été une des perturbations météorologiques les plus dévastatrices de notre histoire."
Il est frappant de voir que El Nino a commencé à sévir
juste après que les soviétiques aient utilisé une
nouvelle fréquence pour leurs expériences ELF. Le comportement
de l'air pendant la vague de chaleur de 1983, a été très
inhabituel. Les hautes pressions dans l'atmosphère, bloquées
en vase clos pendant de longues semaines, ont considérablement fait
augmenter la température au sol.
Le Buffalo News du 27 février :
"Le Jet Stream, qui contrôle les couches basses de l'atmosphère, a décidé de nous présenter une danse des plus sauvages. Les conséquences directes que l'on en ressent sur la planète sont critiques, voire mortelles".
Paul Herbert, directeur adjoint du service météorologique
national de Coral Gables, en Floride :
"Personne n'a jamais observé de tels phénomènes.
Nous avons vécu pendant cet hiver plus de tempêtes que pendant
toutes les années précédentes."
Le Jet Stream appartient au groupe des vents d'ouest. Il en est le coeur et son altitude moyenne est de 10.000 à 15.000 mètres. Les vents d'ouest soufflent habituellement le long de la frontière canadienne. Cette année on les trouve beaucoup plus au nord aux frontières de l'Arctique.
Le National Star du 11 octobre :
"Pour le Middle West, cet été a été le
plus sec du siècle. La perte des récoltes est évaluée
à plus de 10 milliards de dollars, des agriculteurs ont été
ruinés. Le Missouri, l'Illinois, le Kentucky, le Tennessee, l'Oklahoma,
la Caroline du nord et du sud, la Géorgie, la Virginie, le Maryland,
le Dakota du nord et du sud, le Minnesota et le Wyoming ont connu une période
de sécheresse jamais observée auparavant."
Ce rayonnement de basses fréquences ne provoque pas seulement
des tornades, des inondations et des tremblements de terre. Cette guerre
météorologique est surtout une agression contre la vie humaine.
Elle a vu le jour grâce à la collaboration des deux grandes
puissances, les USA et l'URSS.
A l'heure actuelle les deux pays sont en compétition pour le
contrôle météorologique mondial, ce que l'on peut comparer
à la course pour maîtriser l'espace.