C.A.R.L.

Première partie : Les fondements scientifiques

Chapitre 1 : La théorie de l'Organisation Mondiale de la Santé sur le Sida

Au cours des dix dernières années, au moins six experts de renommée internationale, ont émis l'hypothèse que le virus du Sida (VIH) a été développé dans le cadre des recherches pour la mise au point d'armes bactériologiques et aurait été propagé accidentellement ou délibérément avec le soutien des services de Santé publique des Etats-Unis (USPHS) et de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Sous le couvert de la loi sur la liberté d'accès à l'Information (Freedom Information Act), le Docteur Robert Strecker, médecin et Ph D, a découvert un document du Sénat demandant l'affectation d'un budget de 10 millions de dollars pour le développement de virus de type VIH. Un extrait de ce document est particulièrement alarmant : "D'ici 5 à 10 ans, il sera sans doute possible de produire un nouveau micro-organisme infectieux, différent par certains aspects importants de tous les organismes connus, capable de provoquer des maladies. Le plus important de ces aspects est que ce micro-organisme pourrait résister aux défenses du système immunitaire et aux procédés thérapeutiques assurant notre relative protection contre les infections".

DEPARTEMENT DE LA DEFENSE AFFECTATIONS POUR 1970

Bibliothèque du Sénat des Etats-Unis

AUDIENCES

Devant un

Haut Comité du Comité sur les affectations Maison des représentants

1ERE session

Haut-Comité du Département de la Défense (Liste de noms)

Partie S.

RECHERCHE, DEVELOPPEMENT, TEST ET EVALUATION

Département de l'Armée Déclaration du Directeur de l'agence D.A.R.P.A (Defence Advanced Research Project Agency, (agence de la défense du projet de recherche avancée) Déclaration du Directeur sur la recherche de la défense et du génie.

Figure 1,1 Les audiences de 1970 du Department of Defence sur l'allocation de fonds pour la production d'agents destructeurs du système immunitaire à des fins de guerre biologique

Les Armes Chimiques et Biologiques Soviétiques

Mr Sikes : Les déclarations indiquent que les Soviétiques ont accompli de vaste progrès en matière d'armes chimiques et biologiques. J'aimerais que vous produisiez un dossier montrant ce qu'ils font et donnant des indications sur leurs capacités dans ce domaine. Mr Poor : Nous serons contents de vous le fournir. (L'information suit :)

L'Union soviétique est mieux préparée défensivement, offensivement, militairement et psychologiquement pour une guerre chimique et biologique que n'importe quel autre nation au monde. Elle a mis une grande emphase sur ces systèmes dans sa machine militaire. En possession d'un large échantillon d'armes chimiques, les Soviétiques considèrent que des armes chimiques tactiques pourraient être utilisées, combinées à des armes nucléaires ou indépendamment de ces dernières selon le cas. Les réserves d'agents de l'Union soviétique incluent une variété d'agents et de munitions capables de créer un large éventail d'effets sur le champ de bataille. Le soldat soviétique est bien équipé défensivement. Il s'entraîne vigoureusement à utiliser son équipement sur de longues périodes. Il considère que l'utilisation de l'arme chimique comme fort probable dans un prochain conflit et a du respect pour son équipement de protection. Le programme de recherche de l'Union soviétique sur la guerre chimique et les agents biologiques a englobé toutes les facettes possibles, des effets incapacitants aux effets mortels, ceci autant offensivement que défensivement. (D'autres renseignements confidentiels ont été fournis au comité, dont le témoignage ci-dessous.)

Les Agents Biologiques Synthétiques

Il y a deux choses que j'aimerais mentionner au sujet des agents biologiques. La première est la possibilité d'une surprise d'ordre technologique. La biologie moléculaire est un champ qui se développe très rapidement et d'éminents biologistes croient que d'ici 5 à 10 ans, il sera possible de produire un agent biologique synthétique, un agent qui n'existe pas dans la nature et pour lequel aucune immunité naturelle n'aura pu être acquise.

Mr Sikes : Faisons-nous des travaux dans ce champ ? Dr MacArthur : Nous n'en faisons pas. Mr Sikes : Pourquoi ? S'agit-il d'un manque d'argent ou d'un manque d'intérêt ? Dr MacArthur : Certainement pas un manque d'intérêt. Mr Sikes : Pourriez-vous verser à nos dossiers l'information concernant ce qui pourrait être requis, sur les avantages d'un tel programme, sur le temps et le coût qu'il comporterait ? Dr MacArthur : Nous serons très heureux de le faire. (L'information suit :) Les progrès spectaculaires accomplis en biologie moléculaire nous ont amenés à explorer la pertinence de ce champ scientifique pour la guerre biologique. Un petit groupe d'experts a considéré la question et a fourni les observations suivantes : 1. Jusqu'à maintenant tous les agents biologiques sont typiques des maladies survenant naturellement et sont connus par tous les scientifiques du monde. Ces agents sont facilement disponibles pour les chercheurs qualifiés, que ce soit à des fins offensives ou défensives. 2. D'ici de 5 à 10 ans, il sera sans doute possible de produire un nouveau micro-organisme infectieux différent par certains aspects importants de tous les organismes connus pouvant causer des maladies. Le plus important de ces aspects est que ce micro-organisme pourrait résister aux défenses du système immunitaire et aux procédés thérapeutiques desquels dépende notre relative protection contre les infections. 3. Une étude de faisabilité pourrait être complétée d'ici cinq ans et coûterait en tout 10 millions $US. 4. Il serait très difficile de mettre un tel programme sur pied. La biologie moléculaire est une science relativement récente. Il n'y a pas beaucoup de scientifiques hautement compétents dans ce champ et la plupart travaillent dans des laboratoires universitaires et sont généralement bien soutenus par d'autres sources que le DOD (Department of Defence). Toutefois, il a été envisagé d'amorcer un programme adéquat en recourant à la National Academy of Sciences-National Research Council (NAS-NRC). 5. Le sujet a été dicuté avec la NAS-NRC et des plans provisoires ont été élaborés pour amorcer un programme. Toutefois, la réduction des fonds pour les recherches chimiques et biologiques, l'augmentation des critiques à l'égard de ces recherches et notre réticence à avoir recours à la NAS-NRC pour une entreprise si controversée nous ont amenés à reporter ce programme depuis deux ans. Il s'agit d'une question hautement controversée et nombreux sont ceux qui croient qu'une telle recherche ne devrait pas être entreprise à moins qu'elle ne mène à un autre moyen de tuer massivement de larges populations. D'un autre côté, sans la certitude qu'une telle arme est possible et la compréhension de la manière dont elle pourrait être fabriquée, on ne peut faire grand-chose pour prendre des mesures défensives. Si un ennemi arrivait à la développer, il y a peu de doute qu'il nous placerait dans une éventuelle situation d'infériorité technologique militaire pour laquelle il n'y a aucun programme de recherche en cours.

Le témoignage qui précède est de Charles L. Poor, secrétaire adjoint par intérim de l'armée pour la recherche et le développement et paraît à la page 79 du dossier public cité ci-dessous. Toutefois, les déclarations du Dr MacArthur ont été effacées. Le Dr MacArthur était à l'époque le directeur adjoint du Department of Defence. L'entiéreté du témoignage a été obtenu par Theodore Strecker, docteur en droit, en faisant appel à la loi sur la liberté d'accés à l'information. Source : Les allocations du Department of Defense pour 1970, Audiences d'un sous-comité du comité des allocations de la Chambre des représentants, 91ème Congrès, cinquième partie : Développement, test et évaluation, Département de l'armée, Mardi 01/07/1969, page 79, U.S. Government Printing Office, Washington, 1969.



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Last update 28/11/2006

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