C.A.R.L.

Troisième partie : Les opérations secrètes

Chapitre 15 : L'Opération CIA / Detrick

En 1975, après le tollé d'indignation soulevé par l'implication de la CIA dans le scandale du Watergate, celle-ci a fait l'objet d'une enquête menée par la Commission Rockefeller et deux Comités du Congrès. Cette même année, il a été permis d'apprendre que la division des opérations spéciales (c'est-à-dire secrètes) de l'armée à Fort Detrick stockait en toute illégalité bactéries, virus et autres toxines mortelles. Ces faits ont justifiés la création d'une commission d'enquête présidée par le Sénateur Franck Church pour examiner les liens entre les opérations gouvernementales et les activités des Services Secrets. Les résultats de cette commission d'enquête ont largement mis en évidence le stockage illégal d'armes bactériologiques, par la CIA ainsi que son intention de les utiliser pour des opérations secrètes. Malheureusement, les médias américains ont omis de rapporter les témoignages les plus incriminants, l'analyse de cette question montre que les membres de la commission d'enquête ont cherché à étouffer l'affaire. Finalement, Kissinger et de nombreux décideurs échapperont à toute accusation. (Qui présidait la commission d'enquête ? : Rockefeller, qui a nomé Kissinger à la tête d'un groupe d'étude sur les armes nucléaires ? : Rockefeller, qui est à l'origine du Council on Foreign Relations (CFR) ? : Rockefeller, question subsidiaire : qui contrôle les médias ? : Sans commentaires ! Note du C.A.R.L. Emmanuël Xédah).

Chapitre 16 : Le projet top secret de la CIA : Projet MKNAOMI

Narre les opérations bactériologiques de la CIA. Le directeur de la CIA William Colby a admis que l'agence s'intéressait aux armes bactériologiques avec l'intention de les utiliser offensivement lors d'opérations secrètes au moment où l'agence était en pleine activité au Zaïre, en Angola et au Soudan, zone de propagation maximale du VIH et de l'apparition de l'Ebola. Nathan Gordon, Chef de la section chimique de la division des services techniques de la CIA, ajouta à ce témoignage qu'il est possible que la CIA ait utilisé à grande échelle des stocks de virus destinés au travail des chercheurs de l'agence dans le cadre de campagnes de vaccination des populations, des programmes de développement de vaccins ou de recherches sur le cancer. Ceci correspond exactement au travail effectué par Gallo et ses collaborateurs au NCI en association avec Litton Bionetics à Bethesda et en Ouganda, ainsi qu'avec la participation de MSD, du CDC et d'autres équipes de chercheurs de New-York. Enfin, des déclarations de membres du Congrès attestent que la CIA a effectivement reçu des "poisons mortels" fabriqués par l'USPHS et livrés à Fort Detrick pour des expériences sur des humains et la réalisation d'opérations secrètes.

Chapitre 17 : Les expériences de la CIA sur des humains

Ce chapitre décrit les expériences illégales, immorales, racistes et contraires à l'éthique menées par la CIA pour tester les armes bactériologiques sur des populations humaines qui ne se doutaient de rien.

Chapitre 18 : Les racines Nazies des Services Secrets américains et de l'industrie de la guerre biologique

Ici est exposé comment des officiers de services de santé Nazis ont échappé à toutes poursuites judiciaires pour crimes contre l'Humanité en se mettant au service d'agence américaines de Renseignement grâce au projet top secret appelé le "Projet Trombone" (Project Paperclip). (Le procès de Nuremberg fut finalement, une belle mise en scène ! il fallait à tout prix des coupables pour calmer l'opinion internationale d'après-guerre, certes, les accusés étaient coupables de crimes contre l'humanité, mais étaient absents au banc des accusés, les têtes pensantes, ceux qui avaient programmés et planifiés les expériences sur les cobayes humains, tout cela au nom de la science ! D'ailleurs l'ont attends toujours au tribunal international de Lahaye les responsables Serbes et Bosniaques des épurations éthniques, des viols et des crimes contre l'humanité, ils sont en ce moment même aussi libre que vous et moi ! Note du C.A.R.L. Emmanuël Xédah).

Le zèle excessif dont a fait preuve l'agence de renseignements de l'armée américaine et plus tard le personnel de la CIA à protéger des criminels de guerre dont l'infâme "Ange de la Mort", Joseph Menguele, son assistant, le "Boucher de Lyon" Klaus Barbie ; le directeur des chambres à gaz mobiles, Walter Rauff ; Friedrich Schwend, un autre boucher ; et tant d'autres tels que Erich Traub, chargé de la guerre biologique à l'Institut du Reich où il se spécialisait dans les maladies virales. Parmis les quelques 2000 nazis qui furent incorporés à l'armée américaine par les agents des Services Secrets, dont Henry Kissinger travaillant alors sous les ordres du Général Bolling, "le parrain du projet Trombone", plusieurs devinrent d'éminents spécialistes du complexe militaro-médico-industriel des Etats-Unis (MMIC) L'auteur décrit les liens entre la CIA et les deux puissantes organisations qui ont donné naissance aux Services secrets nazis : l'Organisation Gehlen et le Réseau Merck ; le développement de la CIA sous la présidence de Truman et le boom qu'a connu le MMIC après la seconde guerre mondiale. La CIA, une agence créée à l'origine pour couvrir et superviser l'Organisation Gehlen, a pris naissance dans un contexte idéologique raciste et de suprématie blanche. Des enquêtes ont révélé comment l'Organisation Gehlen et la CIA ont pu blanchir environ 300 millions de $ provenant de fonds militaires du Troisième Reich grâce à l'intervention de la succursale parisienne de la Banque Chase Manhattan de Rockefeller. Cet argent fut finalement utilisé pour alimenter le MMCI dirigé par Kissinger et Rockefeller et probablement l'empire pharmaceutique de MSD. (Voir le livre : Les Sociétés secrètes, le chapitre : Qu'advint-il du service secret nazi de la gestapo ?)



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Last update 28/11/2006

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