Chapitre 19 : la CIA en Afrique
De 1970 à 1975, en pleine guerre froide, les Américains ont concentré leurs efforts au Zaïre et en Angola. A la suite du retrait des forces américaines du Vietnam, Henry Kissinger ordonna à la CIA d'engager une importante opération secrète contre les rebelles du "MPLA" (Mouvement Populaire de Libération de l'Angola) alors soutenu par les Soviétiques et ses alliés. Endetté auprès du FMI pour plus de 4,5 millions de $, le Zaïre dirigé par le Président Mobutu, paradoxalement considéré comme un des hommes les plus riches du monde avec une fortune estimée à 2.339 200 000 $ en 1984, a été accueilli dans le camp des alliés de l'OTAN durant les années 70, pour devenir une aire d'entraînement pour les mercenaires portugais, français et sud-africains soutenus par la CIA. Après la visite de Mobutu aux Etats-Unis en 1970, les investissements des compagnies américaines au Zaïre ont doublé, notamment dans l'exploitation minière ; des investissements majeurs incluant ceux de la Chase Manhattan Bank de Rockefeller. En 1975, Mobutu se retourne contre ses alliés en proclamant la "zaïrianisation" des entreprises, fait expulser l'Ambassadeur américain et fait arrêter les agents zaïrois de la CIA, condamnant à mort certains d'entre eux. L'année suivante, en octobre 1976, le virus Ebola fait son apparition dans 55 villages zaïrois faisant de nombreuses victimes. Mobutu ordonne à l'armée d'effectuer des barrages routiers autour de la ville de Bumba et de tuer tous ceux qui tenteraient de les franchir. Fin 1976, Mobutu se réconcilie avec les services secrets américains et continuera par la suite à moissonner l'aide économique et "humanitaire" de ses alliés de l'Ouest. D'autres faits sont signalés comme l'implication de la CIA dans d'autres événements survenus dans la région, la participation de l'OTAN et de l'Allemagne de l'Ouest au Zaïre et dans d'autres pays d'Afrique, victimes depuis du Sida. Les vieilles traditions d'amitié entre les Allemands et les Sud-Africains ainsi que l'établissemment de plusieurs ex-Nazis en Afrique du Sud après 1945.
Chapitre 20 : L'OTRAG et ses liens avec les Nazis, l'OTAN, la NASA, le NCI, et le SIDA
En 1975, un accord "secret" entre l'OTAN, l'OTRAG (Orbital Transport und Raketen Aktiengesellschaft) et le Président Mobutu est conclu. L'OTRAG une société de droit privé allemand obtient du gouvernement zaïrois la location d'un vaste territoire de 260.000 km2 à l'est du Zaïre à des fins militaro-industrielles. Le contrat conférait à l'OTRAG des droits de souveraineté sur un territoire habité par 760.000 individus, non loin de ce qui est appelé aujourd'hui "l'autoroute du Sida" et de la région où l'Ebola est apparu. Pour l'OTAN, l'OTRAG avait une importance significative du fait de ses activités militaires et de Renseignement. Parmi les principaux dirigeants de l'OTRAG, on comptait des scientifiques nazis tels le Dr Kurt H Debus, qui a travaillé comme directeur du programme spatial de la NASA à Cape Canaveral ; Richard Gompertz, directeur technique de l'OTRAG, qui a présidé pour la NASA la division Chrysler-Espace ; Lutz Thilo Kayser, fondateur et directeur de l'OTRAG, très proche dans sa jeunesse de l'industrie des fusées nazies et souvent appelé le "jeune homme de Dadieu" en référence à Armin Dadieu, son mentor, qui a servi dans la SS et représentant spécial de Goering dans un programme de recherche sur le stockage de l'uranium. Selon des rapports de l'armée américaine, l'accusation voulant que le virus du Sida ait été développé comme arme bactériologique pour le Pentagone relève de la propagande communiste. Toutefois, récemment, un représentant de haut rang de la presse soviétique, Boris Belitskly, a présenté une version toute différente de l'origine du virus du Sida, compromettant notamment l'OTRAG et le Pentagone et la DARPA (Defence Advanced Research Projects Agency). En 1977, au plus fort des activités de l'OTRAG au Zaïre, Litton Industries a obtenu un contrat de 5 millions de $ pour la fourniture d'équipement médical électronique par l'intérmédiare de sa division Hellige à Freiberg en RFA. Il ressort que l'essentiel des ventes de Litton à l'OTAN et à la RFA pendant cette période étaient destinées aux activités de l'OTRAG. Enfin, en relation avec les événements énumérés précédemment, l'auteur souligne :
- Les accords de coopération entre l'OTAN et l'OMS dans le but de contrôler l'industrie pharmaceutique et les applications de la recherche à la guerre bactériologique ; - Les accidents survenus dans les laboratoires de recherche à Belgrade, Marbourg et Reston et les relations entre ces accidents et les opérations de la CIA.
Chapitre 21 : Marbourg, Ebola et la désinformation véhiculée par l'ouvrage " The Hot Zone "
L'auteur met en parallèle les faits scientifiques concernant les redoutables virus Marbourg et Ebola et le best-seller " Non fiction " du New-York Times, " The Hot Zone " de Richard Preston. L'analyse critique fait ressortir que l'ouvrage de Preston résulte indubitablement d'une entreprise de désinformation visant à préparer les populations à de futures épidémies et à l'apparition de nouveaux virus. (Peut-être que le film "Outbreak" (Alerte) de Wolfgang Petersen, fut réalisé, pour familiariser le public avec cette réalité là, qui sait ? Note du C.A.R.L.)
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Last update 28/11/2006