C.A.R.L.

Chapitre 22 : La production en série de virus oncogènes " The special Virus Cancer Program "

Par un heureux hasard, l'auteur a mis la main sur des documents accablants publiés en 1971 et 1972. Ces "rapports de synthèse" du NCI, introuvables dans la plupart des bibliothèques médicales, y compris celle du NCI à Fort Detrick, décrivent les premiers efforts du réseau pour trouver un traitement contre le cancer. Ces efforts ont porté sur la création de virus mutants capables de franchir la barrière d'espèce entre les animaux et les humains. Ces "modèles de cancer" étaient utilisés par les chercheurs qui croyaient que les virus étaient responsables de la majorité des cancers. Ainsi des virus furent identifiés, isolés et génétiquement modifiés pour provoquer des cancers dans l'espoir de mettre au point des vaccins. Cette logique était le prétexte pour les fabricants d'armes pour justifier leurs recherches, et l'ensemble des programmes du NCI étaient gérés par Litton Bionetics. Ce chapitre décrit comment ont été produits des virus voisins de ceux du Sida, Ebola, Marbourg et Reston, où et quand ont eu lieu ces travaux, qui les dirigeaient et l'origine des budgets afférents. Ce chapitre dénonce le réseau des chasseurs de virus du NCI et les expériences honteuses qui ont été menées au nom de la science et de la recherche médicale.

Chapitre 23 : Marbourg et Ebola, produits de manipulation humaines

Parmi les épidémies mortelles survenues chez les personnels de laboratoire, de nombreux cas furent tenus sous silence. L'affaire des singes de Hazleton ayant provoqué l'épidémie de Reston fut longtemps tenue secrète. L'auteur démontre que les laboratoires Hazleton menaient des recherches sur les virus identiques à celles de Gallo et de ses collaborateurs chez Litton Bionetics et que les virus ayant infecté les singes provenaient de chez Litton. D'autres documents démontrent comment certaines expériences menées par le Dr John Landon de chez Litton sont à l'origine de l'épidémie apparue à Marbourg en Europe. Le plus étonnant est la publication du Dr Seymour Kalter, du NCI, expert chargé de répertorier et de classer les virus obtenus lors des expériences en laboratoire, attestant que le virus responsable de la fièvre hémorragique de Marbourg était un virus fabriqué par l'homme.

Chapitre 24 : La cerise sur le gâteau

La nouvelle épidémie survenue à Kikwit au Zaïre en 1995 survient pendant les recherches de l'auteur. De toute évidence, le virus responsable est trop proche de la souche responsable de l'épidémie de 1976 pour apparaître spontanément. L'auteur découvre que Richard Preston a reçu un prix de la Fondation Sloan de 20.000 $ pour son ouvrage " The Hot Zone ". Une enquête poussée plus loin révèle que la fondation : 1- soutenait financièrement les initiatives d'éducation des Noirs en relation avec la campagne du COINTELPRO Black Nationalist Hate Group, 2- gérait des programmes de manipulation des mass media en relation avec le projet MKULTRA de la CIA, 3- avait financé les premières recherches sur le cancer y compris des travaux d'ingénierie génétique, 4- avait financé des études sur le contrôle des populations, 5- avait financé le Community Bood Council of Greater New-York et le Conseil des médecins qui avait mis en place la Banque du Sang de New-York de sinistre réputation, 6- avait nommé à son Conseil d'Administration Laurence S. Rockefeller, directeur du Community Blood Concil of Greater New-York et Président du Rockefeller Brothers Fund ; 7- finançait annuellement à hauteur de 20.000 $ le Council on Foreign Relations (CFR) 8- possédait (en 1967) parmi ses titres négociables 16.505 actions de la Chase Manhattan Bank et entre 24.400 et 53.000 actions de Merck & Co Inc, (jusqu'en 1973). Enfin, Litton Bionetics et Hazleton Research Labs ont été vendus à une filiale de Dow Corning, dont le Président, Richard Hazleton, souhaite voir le Congrès américain voter une loi mettant les laboratoires à l'abri des poursuites judiciaires, comme celles entamées par les victimes d'implants mammaires.

Chapitre 25 : " Les fûts de canons sont encore chauds " et conclusions

Après avoir révélé un dernier document troublant, l'auteur s'interroge sur les conséquences qu'auront les opérations secrètes du complexe médico-militaro-industriel sur la démocratie américaine : Maurice Hilleman, chargé de l'expérimentation des vaccins chez MSD, et plus particulièrement des essais du vaccin contre l'hépatite B à New-York et en Afrique Centrale de 1970 à 1974, admet, dans un document sonore, avoir été intimement impliqué dans le déclenchement de la pandémie de Sida par l'importation et l'utilisation de singes contaminés par le VIH, venant ainsi confirmer les conclusions de l'auteur. Le plus insoutenable, c'est que les responsables du NCI (National Cancer Institute) et du NIH (National Institute of Health) savaient depuis au moins 1962 que les vaccins contre la polio et l'hépatite B de MSD (Merck, Sharp and Dohme) contenaient des virus vivants de singe susceptibles de provoquer à terme des cancers chez les humains vaccinés. Plus incroyable encore, ces vaccins sont toujours fabriqués et utilisés de nos jours. Pour des motifs politiques et financiers, les dirigeants sont demeurés silencieux et ont étouffé toutes tentatives d'information du public. Le résultat, c'est que tout individu ayant reçu un vaccin, c'est-à-dire à peu près tout le monde, est susceptible de développer un jour un cancer ou une maladie neurologique ou un Sida, ou par le biais de la procréation transmettre ce risque en héritage aux générations à venir.



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Last update 28/11/2006

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